Enzo Lauret – Artisan d'art itinérant

18/07/2019 - Ambiance métaphysique

Une nuit dans un rêve.

Un moment crépusculaire, dans une ville qui ressemble à Mons. La cité est dans ma mémoire basée sur un plan circulaire, fermant le centre ville par des grands couloirs avec des arches comme ceux du Colisée. A l’extérieur de l’enceinte se trouvent des habitations enchevêtrées faites de briques rouges et de toits en tuiles. Cette partie me semble moins riche de part les matériaux utilisés. L’enceinte de la ville est très large. Parfois couverte, parfois à l’air libre, il faut la traverser pour accéder à l’une et l’autre des parties. Certaines architectures me rappellent des décors métaphysiques. A l’intérieur de l’enceinte, il n’y à, dans mon souvenir, pas d’extérieur, juste des locaux, des salles de classes ou des grands couloirs. C’est à l’intérieur de l’enceinte que j’ai rencontré le plus de personnes : des personnes que je connaissait, d’autres que j’ai associées et certaines que je ne connaissait pas.

Je me rappelle d’une fille extravagante aux cheveux multicolores. De l’extérieur sa tignasse était orange et longs mais sous sa nuque ils cachaient diverses couleurs. Elle est l’une des rares qui habitait à l’extérieur du centre de la ville. Elle avait une voiture.

A un moment donné, je me rappelle monter dans une tour et entendre des élèves du carré faire de la musique.

(Pendant la journée j’ai discuté avec ma mère à propos du fait que je lâche l’école et que je ne sois pas allé consciemment à certains cours. Elle ne comprenais pas mes raisons.)

Je n’étais pas au même endroit qu’eux, mais je les entendais à travers la parois. Je suis monté tout en haut, sous les toits qui étaient très hauts de plafonds. Je crois que l’on me faisait visiter.

La notion de différence par rapport aux autres est, pour moi quand j’écris ce texte, assez importante.

Après avoir visité les toits, je suis redescendu par les escaliers en colimaçon en entendant toujours à un certain endroit de la musique et des voix. J’aurais voulus trouver l’endroit où ils étaient mais j’ai finis par oublier je crois. D’autres choses vinrent après.

A un moment j’étais entre l’enceinte et l’extérieur et je faisait partis d’un groupe qui faisait une fête ? Plusieurs choses sont arrivées pendant ce laps de temps mais c’est le moment le plus flou de mon rêve. Je me souviens que l’on devait aller quelque part rejoindre d’autres personnes et il y à ici une notion de couvre feu, de braver l’interdit. Je crois même avoir changé de lieu pendant ce laps de temps et m’être retrouvé dans une plage , ou avec du sable et un point d’eau.

C’est surtout la fin de ce passage dont je me souvient. Il y avait un personnage plus imposant que les autres dans ce groupe et tous n’était pas toujours d’accord avec lui.

On est en train de porter une table dan un couloir à l’intérieur de l’enceinte. On se rend quelque part.

Loin devant nous on aperçoit deux autres groupes qui portent eux aussi chacun une table. En les voyant, mon groupe (moi) voulons les rattraper. On accélère, on cours et on les rejoint. Mais on leur fonce dedans ou quelqu’un se fait mal, je ne sais plus, et l’ordre qui était plus ou moins établit vole en éclat. Je me souviens me voir moi et mon groupe en miroir, avec la table.

Les trois groupes différents discutent ensemble, puis se disputent. Je part.

Je décide de courir. J’ai des chaussures de foot, celles qui sont crénelées. Je parcours les couloirs de l’enceinte et je sort du centre ville. Je me retrouve à l’extérieur et il n’y à personne. Il fait jour mais le temps semble figé, la lumière est irréelle, tout est éclairé et les ombres ne sont pas très denses.

Soudain il me prend l’envie de sauter.

Grâce au chaussures je saute très haut et je parviens même à atteindre certains toits. Je me rappelle avoir totalement conscience de mon corps à ce moment là et m’aider de mes bras et de mes jambes pour me hisser vers le haut. Je n’y arrive pas à chaque fois. Ces chaussures sont vraiment géniales, je m’amuse à sauter partout en faisant attention à ne pas être vu, même si il n’y à personne, quelqu’un pourrait appeler les flics.

A un moment je me rappelle dans mon rêve de mes rêves d’enfants où je volait. Et plus j’essayais de contrôler mes rêves enfant plus je me réveillais et moins je volais haut. Dans celui-ci, ce n’était pas tout à fais ça. J’avais conscience d’avoir essayé par le passé sans succès mais je savais que j’étais dans mon rêve et cela ne m’empêchais pas vraiment de sauter sur les maisons.

J’étais dans un espace à ciel ouvert, fermé par des murs en briques, au milieu des habitations. J’avais atterris ici par hasard, au fur et à mesure de mes bonds. Le sol était jonché de détritus, une masse informe bleu et blanc comme la cendre. (Tout de suite cela me fais penser au sol de l’arcane XIII). Au bout d’un certains temps, j’eus envie d’aller plus loin, peut-être un peut trop. J’ai tenté de fermer les yeux et d’imaginer sous mes pieds des fusées ou de la chaleur qui me propulserais pour pouvoir voler en dehors de ces murs. Je n’y parvint pas. Ce qu’il m’arriva fut l’effet inverse.

A chaque fois que je posais mes mains ou mes pieds sur un mur pour m’aider à grimper afin de sortie de cet endroit, j’étais trop lourd et j’écrasais les briques sous mon poids. J’ai mis un moment à m’en rendre compte. Je crois m’être réveillé à ce moment là.

J’ai regardé Alice, la tente et le jardin à l’extérieur, j’ai bu un coup et je me suis rendormis.

De retour dans l’enceinte à l’intérieur. Encore cette notions de différence avec les autres, je suis en dehors d’une salle de classe et les autres sont dedans. Je n’ai pas rendu ce qu’il fallait rendre. Dans mes mains une sculpture que j’ai fait en rêve mais je ne m’en rappelle plus. Je toque, rentre dans la classe et va directement voir le professeur. Il est très grand derrière sont bureau et je suis tout petit devant. La lumière éclaire le tableau de craie et je lui donne ma sculpture en bois qu’il met devant le tableau, sous les projecteurs. Je crois que l’on parle mais je ne sais plus de quoi.

Les élèves sortent et je me retrouve dans la salle, sans tables ni chaises avec quelqu’un qui est peut-être Alice. Un type entre et projette sur les murs des grands formats imprimés. Ce sont des compositions qui pourraient ressembler aux cercles chromatiques que l’on trouve dans les salles de physique-chimie mais ils sont ici sur des grand rectangles en format paysages, très longs. Les couleurs sont très vives au départ et plus je me concentre dessus, plus elles s’effacent, comme si le projecteur déconnais. Chaque couleurs était collée à sa couleur complémentaire et toutes étaient très vives.